Carnet de route

Ainsi va la météo !
Le 27/02/2021 par Stein Christine
Nous nous retrouvons presque tous au centre d’hébergement à Guillestre ce 26 Février avec plus de 15°C à 18h30 !
Nous nous installons et faisons connaissance (c’est ma première sortie rando et je connais peu de monde ????)… Nous nous régalons ensuite d’un bonne tartiflette avant de préparer nos affaires pour le lendemain et hop ! au dodo !
Réveil matinal pour un départ vers 6h20. Nous avons RDV au Pont de Lariane à 7h…mais Richard et Francis, que nous suivons en voiture, ont eu envie d’un détour par St Véran…nous arrivons bons derniers. Nous retrouvons Stéphane qui a dormi dans son « camion », Denis et Christophe (dit le Yogi me dit-on ), ainsi que tout le reste du groupe, notre guide Laurent et notre moniteur de ski Benoît.
Nous partons sous un ciel gris et bas. Les faces sud prévues initialement étant désormais sans neige, nous prenons la direction du Col du Longet en suivant les pistes. Nous traversons les dernières zones boisées, révisons nos conversions et bientôt il commence à neiger…
En peu de temps nous sommes dans une mini tempête avec de fortes bourrasques de vent ; il neige à l’horizontale ! Nous courbons le tête et avançons jusqu’au Col où d’un commun accord nous décidons d’arrêter là l’ascension. Depeautage et mise en position de descente se font par grand vent, il fait froid et l’onglet guette ☹
Pendant la première partie de la descente, le vent est fort et la visibilité faible. Une fois un peu plus bas, c’est plus calme et Benoît et Laurent commencent à décortiquer notre façon de skier et nous faire part de leurs remarques éclairées et éclairantes.
Nous finissons par un slalom ludique entre les mélèzes, sauf Sandrine qui suite à un faux-mouvement a un genou en fâcheuse posture et qui descend tout doux.
La journée se poursuit pour les uns sur les pistes de Molines, pour d’autres par un exercice DVA et pour d’autres encore par une étape gourmande dans les boutiques d’artisanat du Queyras et la visite de Guillestre et de Mondauphin.
La météo annoncée pour Dimanche est très incertaine, nous allons nous coucher sans trop savoir ce que nous réserve le lendemain, nous verrons bien !
Départ à peine moins tôt qu’hier, pour un RDV en bas du village de St Véran au niveau des pistes de fond, objectif le Pic Cascavelier et si la motivation et la météo le permettent, le Pic de la Marcelette.
Le ciel est gris mais quelques zones de bleu laissent espérer le beau temps… Nous suivons un chemin forestier à travers les mélèzes puis arrivons sous les crêtes. La montée vers le Pic de Cascavelier nous permet de bénéficier d’une belle vue sur la vallée. Une fois au Pic, nous mettons les couteaux pour poursuivre sur la crête. Richard, sans couteaux, devra lui chausser des crampons et porter ses skis. La neige est parfois un peu glacée et les couteaux sont les bienvenus, surtout avec quelques conversions un peu raides. Nous voilà sous le Pic de la Marcelette, notre « sommet » du jour. La vue est superbe vers le Nord, le sud et le Viso sont eux toujours dans les nuages, dommage... Et là soudain, le soleil se décide à nous sourire ! Une bien belle descente nous attend, la vie est belle ????
La neige n’est pas croûtée mais elle est un peu lourde et les traces en sous couche sont dures : cette belle pente n’est pas si simple à skier ! Laurent et Benoît nous scrutent et prodiguent à chacun observations et conseils. Pour la plupart d’entre nous : skis largeur du bassin, buste face à la pente, penser à ramener son bras sortie de virage, flexion/extension pour utiliser l’effet « ressort » nécessaire dans cette neige…
A chacun d’essayer ensuite de mettre en pratique : plus facile à dire qu’à faire bien sûr ! Nous essayons néanmoins… enfin jusqu’à ce que nous arrivions dans la forêt ! Là c’est « ski de combat », on ressort le bon vieux chasse neige et on fait … comme on peut, surtout si on est en surf comme Jean-Luc ou débutant en rando comme Richard ! Après quelques chutes plus spectaculaires que graves nous rejoignons le point de départ pour un pique-nique au soleil bien mérité.
L’heure des adieux arrive bien vite et le groupe se disperse avec pour la plupart d’entre nous je pense, la tête encore pleine de cette belle balade !