Carnet de route

L'Olan - le film
Sortie : L'Olan du 26/08/2017
Le 28/08/2017 par KERBOURCH François
Le pitch:
C’est par un beau WE de fin août que nous partîmes à 6 de Toulon (0m et quelques) pour atteindre le sommet de l’OLAN (3564m) à 8 et revenir at home le dimanche à 24h30 (donc Lundi en fait) beaucoup plus tard que prévu.
En mot clés :
Beau, bon, long, varié, long mais beau, long mais varié, beau et bon, rocher compact, Chaud, pétole, régalade.
En remarques :
La Chapelle en Valgau c’est bas. En course alpine tu n’emeneras pas forcément la mère du fiston sauf si tu as un Seb sous la main. Et encore.Seb c’est bien. Seb et ses copains c’est encore mieux.
Du bas on voit toute la course. C’est bon on peut rentrer à Toulon, on a tout vu !
Mélanie (la gardienne du refuge) n’en revient pas : 38 grimpeurs sur 45 clients du refuge. Elle a jamais vu ça. Elle est contente.
Seb nous a convié à faire la coutume : denrées fraîches tu emmèneras au refuge.
Dans la bagnole, on avait dit qu’on ferait du “no summit” : Arrêt 3m sous le sommet. Anar un jour, anar toujours. Mais bon, il était là et le spot à caca était derrière. Alors summit quand même.
En technique et chronologie, et petites digressions tout de même :
La Chapelle 1100m, 12h00 au refuge de l’OLAN 2340m , vers 15h00.
Exercice de progression sur terrain rocheux faciles. On apprend, on échange. Briefing sur la stratégie du lendemain : les sections , le type d’assurage à privilégier pour une progression rapide et sûre.
Manger, Dodo, lever 4h par la douce voix de Mélanie, mais 4h qd même.
Départ avant 5h à la frontale. Puis glacier, crampons, petites crevasses bien visibles, assurage court, long, court.
Le rocher, 100m de dalles en corde tendue avec assurage sur coinceurs et becquets (pas beaucoup) ou pas.
La vire, plus ou moins large, à fond à gauche jusqu’à la brèche Escarra.
La brèche, c’est bien, rocher compact, idem section dalle en moins raide.
Arrivée sur l'arête, vue grandiose sur les écrins : la Barre, la Meije, ect …, un peu brumeux, pas d’Alpes du Nord.
L’arête plus ou moins effilé avec quelques passages grimpants. A la descente ca va être plus dure ! Super beau.
Assurage court, long, en corde tendue, avec relais, avec ou sans protections, tout y est passé. C’est formateur.
Seb bien que très occupé à assurer sa "cliente" parvient à nous glisser quelques infos et conseils. J'écoute, je retiens.
Les leader de cordées aussi transmettent leur savoir à leur second moins aguerris. Echange, expérimentation in situ. On apprend.
L’antécime et un dernier ressaut de 30m plus raide mais plus facile qu’il ne paraît.
Le sommet, vers 11h00 pour la 1iere cordée vers 12h pour la dernière. Soit : c’est long.
Retour, pareil, en descendant, finalement ca va bien aussi.
2 rappels (40m, 25m) dans la zone de dalle nous mène au glacier.
Refuge, une petite bière tout de même.
Descente jusqu’à la Chapelle. Putain c’est bas la Chapelle.
20h30, on y est. Laurent fait plouf. Petite collation improvisée sur le parking, à la frontale.
La Chapelle > Toulon en express , heureusement que Laurent avait fait plouf, il était frais comme un gardon. Moi dodo.
Le mot de la fin
Bon, il est nul ce film, il s’est rien passé, pas de sang, de douleur ?
Et non que du bonheur.
A bientôt pour de nouvelles aventures verticales